Lubumbashi : Mr Kibawa aux arrêts
M. Bebe Kibawa, cousin du président de la République, Joseph Kabila, a été arrêté dans la nuit de lundi à mardi dans la ferme familiale, à Kalebuka, à une dizaine de kilomètres du centre ville de Lubumbashi, au Katanga. Ce mardi matin, il a été conduit, d’abord à l’auditorat militaire,et ensuite à la prison centrale de la Kasapa
Bebe Kibawa est accusé, notamment des coups et blessures, d'enlèvement, de menace de mort et de viol. Il y a plus d’un mois, rappelle-t-on, ce cousin du chef de l’Etat était accusée d’avoir brûlé sa propre épouse à l'aide d'un chauffe-eau branché après l'avoir copieusement tabassée. Selon les mêmes sources, dans les mêmes circonstances de temps et de lieu, Bebe Kibawa aurait aussi enlevé une jeune fille de 16ans, petite sœur de l’épouse en question. Pas plus tard que la semaine dernière, c’était le tour du beau père du bourreau d’être enlevé puis torturé. Deux militaires commis à la garde de la belle famille auraient également subi le même sort.
A l’annonce de cette arrestation, l’Asadho Katanga a exprimé sa satisfaction, estimant qu’il s’agit "d’un pas de géant dans la lutte contre l’impunité" : « Maintenant, nous pensons, à l’Asadho, qu’on ne va se contenter de cette arrestation parce que nous avons connu beaucoup d’épisodes de ce genre avec des arrestations des personnes, et que par après, des poursuites judiciaires n’ont pas été organisées convenablement ou effectivement, et que deux ou trois semaines après, ces mêmes personnes étaient relâchées », a expliqué Thimoté Mbuya, vice-président de cette ONG de droits de l’Homme. « Nous allons organiser la défense des victimes jusqu’à ce que la justice soit effectivement rendue », a-t-il conclu.
Un groupe de malfaiteurs ayant élu domicile au rond-point Ngaba aux confins des communes de Ngaba et de Lemba à Kinshasa, est tombé dernièrement dans les filets de la Police nationale congolaise, a-t-on appris, le week-end dernier de source policière.
Selon la source, ce groupe recherché par les éléments de la police s’illustraient, jour et nuit, par des actes de vols des objets de valeur des paisibles citoyens, qui attendent le transport aux arrêts de bus et autres vendeurs installés à proximité de ces mêmes arrêts au niveau de ce rond-point.
Pour opérer à cet endroit, a indiqué la source, ces malfaiteurs se transformaient en transporteurs des bagages, chargeurs des véhicules et autres petits métiers dans le parking de ce rond-point.
La police qui observait depuis un certain temps leur mouvement, a été, à maintes reprises, accusée de passivité ou complice de ces voleurs.
Plusieurs personnes ont été victimes de vols de leurs téléphones portables, des marchandises et d’argent, a révélé la source qui a souligné que ces malfaiteurs viennent des différentes communes de la capitale.
Des affrontements ayant opposé mercredi à Kinshasa, des badauds de la rue, communément appelés "shégués" aux éléments de la Police nationale congolaise, se sont soldés par la mort d’un d'entre eux, connu sous le nom de Reagan et âgé de 16 ans. Les policiers avaient pour mission de faire déguerpir les "shégués" et autres marginaux qui squattent un ancien édifice public, un cercle récréatif, situé dans la concession du stade Tata Raphaël de Kinshasa. Mais, les délinquants ont opposé une résistance aux forces de l’ordre et ont refusé de quitter le lieu, obligeant les policiers à recourir à la force. "Dans la bagarre déclenchée, l’un des shégués, Reagan, empoigna un policier à qui il tenta de lui arracher son arme. Dans la lutte, un coup de feu est parti. Atteint en plein bas-ventre, Reagan succomba sur le champ", détaille une source policière. "Les policiers paniqués se sont mis à tirer en l’air, fuyant la furie des délinquants décidés à venger leur copain qui baignait déjà dans une marre de sang. Les shégués déchaînés ont fait une descente punitive au Commissariat situé non loin du lieu de l'incident, où non seulement ils déposeront le cadavre de leur ami, mais agresseront à coups de bâtons, de pierres et autres armes blanches les policiers en poste", ajoute la même source. Après que le calme soit revenu, la Police a procédé au transfert du corps du "shegué" à la morgue de l’hôpital général de référence de Kinshasa, indique-t-on. Depuis mercredi, un détachement de la Police a occupé le lieu et une sorte de couvre-feu est observé dans le secteur, où l’on signale des menaces de représailles des "shégués" contre les éléments de la Police. Le phénomène des "shégués" prend de plus en plus de l'ampleur à Kinshasa, où ces enfants de la rue sont parvenus à maintes reprises à paralyser toute la ville pour une affaire banale. Un jour de septembre dernier, des "shégués" du marché central de Kinshasa avaient fait trembler toute la capitale congolaise, à la suite d'un vol opéré sur une dame venue acheter des provisions. L’arrestation du délinquant avait entraîné une vague de violences, la mise à sac du Commissariat de la Police du marché central et le pillage des marchandises des particuliers. Plusieurs mesures prises par la mairie de Kinshasa pour la réinsertion de ces enfants de la rue n’ont jamais abouti. Selon les dernières statistiques de la Division urbaine des affaires sociales, ils seraient environ entre 5 à 6 mille "shégués" dans la ville de Kinshasa. Le dénommée « Zambrota », de son vrai nom Gires, résidant à Matete au quartier Malandi I s’est suicidé il y a une semaine après avoir arraché le sac d’une veuve originaire de Congo Brazzaville. Le corps du criminel a été inhumé ce mardi 21 octobre par la Police nationale avec l’appui du Bourgmestre de la commune de Matete. Ce fauteur de trouble a laissé une femme enceinte et beaucoup d’acolytes qui ont été appréhendés par la Police la soirée du 21 octobre, juste après l’enterrement du défunt. En effet, comme nous condamnons toujours le « phénomène Kuluna » à travers la ville de Kinshasa, Matete est citée parmi les communes ciblées où le banditisme s’est accru. Autrefois c’était connue comme une commune des sportifs, mais aujourd’hui ces mêmes sportifs se sont transformés en malfaiteurs utilisant la force physique pour arracher sacs à main, bijoux, téléphone portable et tout objet de valeur. Le 15 octobre dernier, était le dernier jour de ce énergumène , après avoir accompli sa triste besogne , il est allé rendre visite à son « maître », donc son marabout. Arrivé chez le marabout, celui-ci lui apprendra qu’il allait mourir ce même jour à 23 heures ! Pour ne pas tracasser qui que ce soit , il a demandé de l’argent à sa mère pour s’enfuir à Brazzaville, celle-ci ayant refusé, Gires a pris la machette qui lui a toujours servi d’arme et s’est poignardé trois fois à l’abdomen et c’était sa fin. La mairie saisie, a pris des dispositions pour que le corps soit gardé à la morgue avant l’enterrement. Aucune veillée mortuaire n’avait été organisée en sa mémoire. Signalons que ce ravisseur a laissé au moins 150 dossiers de plaintes et accusations au Parquet de Matete. Au quartier Pululu toujours à Matete, il y a « Engambe », qui lui, a comme manager sa grand-mère qui lui donne des fétiches quelque soit le motif, il a toujours été relâché. Ayant appris la mort de son camarade , il s’est évadé pour la capitale voisine de Kinshasa. Des sources signalent que le grand frère de Gires s’est décidé d’entreprendre les tueries suite à la mort de son jeune frère. Les résidents demandent à l’autorité provinciale de renforcer la sécurité. Que des patrouilles soient organisées de manière régulière. Car Matete est connue comme une zone rouge. Il demande à l’actuel Bourgmestre et à toutes les association de lutte contre la violence de soigner l’image de la cette commune en assurant la sécurité de biens et des personnes. Espérons avec l’initiative du service sociale de la commune de Matete, ce phénomène atteindra son apogée.