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BANA CONGO
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22 octobre 2008

Sit-in des " rejetés " de la Fonction publique


Hier mardi 21 octobre 2008 dès l’avant-midi, les rejetés de la Fonction publique ont observé un sit-in devant le Palais du peuple. Ceci dans le but d’attirer l’attention des parlementaires qui s’étaient réunis en séance plénière. Ces rejetés impayés depuis 40 mois, réclamaient principalement le payement de leurs arriérés, la signature de l’arrêté de régularisation et la correction des matricules.

En attendant la suite qui devrait être réservée à leur mémo introduit hier l’avant-midi auprès du bureau de l’Assemblée nationale, ces grévistes continuaient à agrémenter leur mouvement de protestation par des chansons, des danses et des cris. Pendant ce temps, ils brandissaient des calicots auxquels étaient inscrits divers messages, évidemment en rapport avec leur sit-in.

Ces grévistes trouvés sur place devant le Palais du peuple s’étaient organisés et avaient mandaté une délégation pour rencontrer personnellement le président de l’Assemblée nationale, M. Vital Kamerre. C’est alors que vers midi, un des membres de la délégation est venu éconduire la foule de la porte principale du Palais du peuple pour l’autre porte à côté de l’Université Lumumba où il y a eu un dialogue entre cette délégation et tous les autres manifestants.

Pour rappel, ce sit-in des rejetés de la Fonction publique (tous ministères confondus), est le deuxième pour cette dernière rentrée parlementaire de septembre 2008. Le premier était celui du 22 septembre dernier au jour même de la rentrée parlementaire, observé par les enseignants qui jusqu’ici, n’ont pas encore trouvé gain de cause. Quant aux rejetés de la Fonction publique, ils ont choisi d’observer leur sit-in au moment où le gouvernement est démissionnaire. Sera-t-il facile à ces fonctionnaires de trouver satisfaction à leurs préoccupations d’autant plus que le parlement qui va examiner le problème n’est pas dans l’Exécutif ? Qu’à cela ne tienne, les manifestants d’hier semblaient être très déterminés pour que leur cause soit indemnisée.
[11:33:40] Likembe a dit : 22.10.08 A l’Institut cardinal Malula : les inspecteurs décidés à bannir le cours d’initiation à l’informatique ! (L’Av)
Les contre-performances de la République démocratique du Congo en matière d’enseignement ne cessent de faire couler de l’encre et de la salive depuis au moins deux décennies. Le baromètre utile pour en avoir le cœur net, c’est toujours les examens d’Etat. Selon les inspecteurs chargés de la correction, cette année a encore été une années scolaire mauvaise pour ce qui concerne la moyenne nationale du taux de réussite.

De nombreux responsables d’écoles ont introduit des recours auprès des correcteurs pour contester les résultats très médiocres de leurs établissements scolaires respectifs. En foi de quoi ont-ils introduit des recours jugés fantaisistes par le ministère de l’éducation ? Nul ne le sait mieux qu’eux-mêmes ; mais peut-être sont ils bourrelés de remords à la suite des pratiques maffieuses consistant à extorquer à chaque élève finaliste des humanités l’équivalent de 50 dollars ou plus, en lui promettant la réussite…

Ils ne le diront jamais. On sait par contre que au milieu de la déchéance totale, seul le secteur privé essai tant bien que mal de redorer le blason terni de l’enseignement en Rd Congo. Pendant ce temps, d’autres fossoyeurs de l’éducation s’emploient à donner le coup de grâce à ces efforts fournis par des particuliers, en faisant pression sur des enseignants pour les décourager.

A l’école privée cardinal Malula de la 14ème rue Limete les enseignants sont mécontents. Et pour cause… Depuis quelque temps les inspecteurs leur demandent par un caprice administratif de mauvais goût, de tenir à jour leur cahier de préparation alors que celui-ci n’a aucune incidence sur le déroulement normal des cours, puisque ces enseignants sont des professionnels qui n’ont rien à se reprocher. Les résultats au bac de leur école à la fin de chaque scolaire est là pour témoigner de l’efficacité de leur méthode de travail. Pour les instituteurs, c’est une pression inutile qui constitue un travail supplémentaire tout aussi inutile, au moment où il y a d’autres chats à fouetter ailleurs.

La démarche des inspecteurs ressemble à celle d’un entraîneur sadique qui demanderait à un champion de marathon de refaire la course en sens inverse, alors que ses concurrents n’ont pas encore atteint la ligne d’arrivée.

Le fait d’assiéger l’Institut Malula n’est donc pas motivé par le besoin d’améliorer quoi que ce soit, car il y a d’autres écoles moins bien performantes que Malula, qui n’ont pas vu un seul inspecteur passer depuis dix ans ! Les professeurs sont prêts à souscrire à la demande des inspecteurs par instinct disciplinaire, mais ils estiment que les autres exigences de ces derniers sont tout simplement suicidaires pour le métier qu’ils exercent.

En ce moment même, les inspecteurs envoyés à l’Institut cardinal Malula sont entrain de dire aux enseignants d’abandonner le cours d’initiation à l’informatique et de faire la promotion des langues congolaises aux dépens du français ! En plein milieu de la révolution informatique et au moment où on se bat pour augmenter le nombre des internautes en Afrique, ces inspecteurs d’un genre particulier n’ont rien trouvé que de rentrer à l’époque de la sténo. Faut-il que le Congo démocratique soit le seul pays au monde à se déshonorer de la sorte par des gens en mal d’idées ?
[11:54:50] Likembe a dit :  Appel du Saint Père pour le Kivu, zone dans l’ombre
Le Pape Benoît XVI à travers l’Angélus a lancé un appel pour la paix au Kivu une zone trop souvent laissée dans l’ombre. Il a invité les fidèles « à prier pour la réconciliation et la paix dans certaines situations alarmantes et de grande souffrance », parmi lesquelles celle du Nord du Kivu, où des combats sont en cours entre l’armée congolaise et les miliciens de Laurent Nkunda, a déclaré à l’agence Fides un missionnaire qui a gardé l’anonymat travaillant dans l’Est de la République Démocratique du Congo.

Par cet appel le Pape Benoît XVI a donné la parole à ceux qui sont oubliés par les moyens de communication internationaux et a jeté une lumière sur une zone qui reste souvent dans l’ombre, a affirmé le missionnaire. Il me semble que c’est la énième démonstration de la force de l’Eglise catholique, qui est en même temps répandue minutieusement sur tout le territoire, et centralisée : celui qui est au sommet écoute les souffrances du troupeau qui lui est confié et se fait l’interprète de ses exigences.

Le missionnaire, qui se trouve dans le Sud du Kivu, est assez confiant pour l’avenir. Il s’est exprimé en ces termes : « Notre impression est qu’il n’y aura pas de guerre sur une vaste échelle. Pour le moment, le conflit est limité au Nord Kivu, où il y a certainement des situations de grande souffrance (il y a déjà 1.200.000 réfugiés), mais je ne crois pas que les conditions soient réunies pour l’extension du conflit à d’autres régions. C’est vrai, la population est inquiète, mais la vie continue ».

"Je crois cependant qu’il est fondamental de maintenir vive l’attention de la communauté internationale sur l’Est du Congo, sinon on risque de créer les conditions (en premier lieu la distraction des grandes puissances, des autres pays africains et de l’opinion publique internationale) pour une guerre plus étendue. L’appel du Saint-Père est donc un pas important pour la paix » conclut le missionnaire.

Par ailleurs, le Président de la Commission de l’Union Africaine, Jean Ping, a déclaré à l’issue de son séjour en République Démocratique du Congo, que l’UA entendait être impliquée dans la recherche d’une solution au conflit congolais, aux côtés des pays qui exercent déjà une œuvre de médiation.

DIA

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