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BANA CONGO
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26 septembre 2010

Génocide en RDC : le silence de Kinshasa à New York

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Le chef de l’Etat s’est adressé au monde, jeudi, à la 65ème Assemblée générale des Nations unies à New York. Livrant le message de la RDC, il a évoqué l’environnement, l’insécurité, le développement, la justice, les élections, la réforme de l’ONU. Mais silence autour de l’accablant rapport onusien sur le génocide anti Hutu et autres graves crimes commis en RDC, de 1996 à 1998. L’opinion se dit sinon choquée, du moins déboussolée. Tentative d’explication.

Pourquoi, à New York, le président Joseph Kabila a-t-il passé sous silence le rapport que s’apprête à rendre public le Haut Commissariat onusien aux droits de l’Homme, rapport dénonçant les crimes de génocide (à l’encontre des Hutu) commis en RDC, entre 1996 et 1998, par la coalition « Armée rwandaise de Paul Kagamé - AFDL de Laurent-Désiré Kabila » ?

Cette interrogation est sur toutes les lèvres dans les cercles politiques congolais. On s’attendait à une dénonciation ferme, sans équivoque, de la part de Kinshasa et ce, en réaction au rapport susmentionné. Pour les uns, le silence assourdissant de Kabila est un oubli ... stratégique. Pour d’autres, cet oubli-là est assimilable à une trahison.

Dans l’entendement général, en effet, le peuple congolais aurait souhaité que le cénacle offert par la 65ème session de l’Assemblée générale des Nations unies constituât un prétoire pour voir la RDC, pays victime, élever le ton et, devant la communauté internationale, exiger de ses bourreaux d’hier sanctions et réparations. Dommage : le souverain primaire a été désorienté.

Certes, rien qu’à lire les extraits qui ont été publiés des jours durant par la presse, le rapport onusien est jugé d’explosif. Voire de déstabilisateur en défaveur des pouvoirs établis dans nombre de pays des Grands Lacs.

VISITE IMPROMPTUE A KINSHASA

Récapitulons. Outre les fuites publiées à l’origine par le quotidien français Le Monde et relayées par les médias de la planète, l’opinion a été également chauffée à blanc par la dernière déclaration du Premier ministre belge, Yves Leterme.

L’officiel belge a révélé que six pays de la sous-région des Grands Lacs – dont le Rwanda et la RDC – préparent une réaction commune au rapport de l’ONU sur le génocide commis en RDC par les troupes de Paul Kagamé entre 1996-1998. Le Belge a, en outre, confirmé, après sa rencontre à New York avec le président rwandais, que Kigali contestait certains éléments du contenu et de la conclusion du rapport.

Yves Leterme a ajouté que le Rwanda et l’Ouganda, deux pays qui ont soutenu des rébellions congolaises et envoyé un corps expéditionnaire en RDC, discutent d’une réaction commune face audit rapport.

Elément supplémentaire au dossier : les observateurs relèvent que la ministre rwandaise des Affaires étrangères, Louise Mushikiwabo, a effectué une visite impromptue à Kinshasa au lendemain de la médiatisation du fameux rapport. La coïncidence n’en paraît que plus troublante. Rapprochée de la révélation d’Yves Leterme, la visite de Louise Mushikiwabo apporte de l’eau au moulin du Belge.

Pour ne pas arranger les choses, une centaine d’ONG congolaises de défense des droits de l’Homme sont sorties du bois. Dans un « appel urgent » à la délégation de la RDC à l’ONU, ces ONG exhortent le président Kabila à « ne pas se solidariser avec les auteurs présumés des violations graves du Droit international humanitaire commises en RDC entre 1996 et 2003 ».

Virulentes, les ONG rappellent au gouvernement que « les victimes des atrocités commises entre 1996 et 2003 par différents combattants dans les provinces du Nord-Kivu, Sud-Kivu, Maniema, Province Orientale et Equateur réclament avec impatience la justice ».

KABILA ATTENDU AU TOURNANT

De ce fait, les autorités « doivent considérer le rapport onusien comme une base indiscutable afin de demander à la communauté internationale la mise sur pied d’un mécanisme judiciaire international, à l’instar du Tribunal pénal international sur le Rwanda (TPIR), afin de poursuivre les présumés auteurs desdites atrocités et rétablir les victimes dans leurs droits ».

En conséquence, les ONG invitent la délégation de la RDC à la 65ème Assemblée générale de l’ONU à « s’abstenir d’entreprendre ou de s’associer à toute déclaration tendant à banaliser la portée des massacres, tortures et viols commis par les troupes de l’Armée patriotique rwandaise (APR) et l’Alliance des Forces démocratiques pour la libération du Congo (AFDL) en RDC ».

Ce bref rappel des faits et gestes, couronnés par un chassé-croisé diplomatique aux relents plus que suspects, est-il à même d’indiquer les motivations qui ont fondé le président de la République à ne pas évoquer l’explosif rapport pendant ses 15 minutes de parole à New York ? Tentons ici une esquise d’explication pour comprendre les ressorts qui ont sous-tendu le comportement de la haute autorité du pays ainsi que les appréhensions du peuple.

Selon les usages consacrés, Kabila aurait privilégié les procédures. En effet, tant que le rapport n’est pas rendu public – il le sera le 1er octobre – la victime a tout intérêt à s’abstenir de faire des vagues. Seuls les présumés bourreaux ont des raisons de s’agiter. Encore faut-il savoir que l’ONU, pour équilibrer les conclusions de son « pamphlet », s’attache à faire droit à l’accusé de fournir ses moyens de défense. Et ce, avant publication officielle.

Dès lors, on peut raisonnablement penser que c’est cette contrainte qui aurait bloqué le président Kabila à s’exprimer inopportunément sur la question. Mais l’opinion, très excitée, l’attend au tournant. C’est-à-dire après le 1er octobre 2010.

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Commentaires
G
J'ai comme l'impression que la plus part de bana congo sont des enfants des familles des MOBUTISTES qui se sont tirés il y a quelques temps;comment après qu'ils aient tous foutu en l'air, puissent se transformer en libérateur? vraiment je suis très préoccupé par cette observation
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