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BANA CONGO
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28 novembre 2008

LES SIGNES DE FIN DE REGNE A KINSHASA.



Qui  tuera  par  les  armes,  périra  t-il  par  les  armes ?  Un  rapport  de  Human  Right  Watch [1]  vient  révéler,  la  politique  criminelle  conduite  par  le  pouvoir  de  Kinshasa  et  son Gouvernement  n'a  pas  tarder  à  démentir  ce  rapport,  signe  que  ce  rapport  fait  trembler.  Autre  temps,  la  rébellion  menace  dans  le  Kivu  et  lance  un  ultimatum  à  la  négociation,  sinon,  les  armes  retentiront  jusqu'au  palais  de  Kabila,  cependant,  Kabila  ne  doit  son  espoir  que  sur  la  MONUC  qui  a  freiner  l'avancée  des  rebelles,  en   effet,  sa  diplomatie  sollicitant  une  aide  militaire  de  la  SADC  piétine,  une  armée  nationale  qui pille  et  fait  des  exactions  sur  les  terrains  de  combat,  c'est  pourquoi,  le  site  de  Kivupeace.org [2]  porte  son  analyse  sur :
« Les  Signes  de  Fin  de  Règne  à  Kinshasa ».  Y a-t-il  des  signes  de  fin  de  règne ?  Il  nous  paraît  encore  prématuré  de  le  croire  ou  de  l'affirmer.  Voici  ci-dessous  l'article  qui  explique  le  parcours  politique  et  maladroit  de  Joseph  Kabila  de  2001  jusqu'à  ses  échecs  actuels  contre  une  rébellion  disciplinée.  Proposé  par  Appolinaire  Noël  KOULAMA :

  Le  Président  Joseph  Kabila

Depuis janvier 2001, la RDC est dirigée par Monsieur Joseph Kabila, un ancien taximan de Dar Es Salaam en Tanzanie,  devenu président de la RDC dans des circonstances mystérieuses. Il est né le 04 juin 1971 à Hewa Bora II, un village qui  n'existe sur aucune carte de la RDC. Selon son biographe, il aurait fait ses études primaires à Fizi et ses études  secondaires à l'Ecole française de Dar Es Salaam. Drôle des choses, on ne sait ni la date, ni l'année, ni le nom de l'école  où il aurait fréquenté. Pour ce qui est de l'Ecole française de Dar Es Salaam, il est tout simplement curieux de voir qu'elle  forme des gens incapables de s'exprimer en Français. Cet homme n'a appris le français que sitôt arrivé à Kinshasa,  dans les mallettes de l'AFDL. Ses professeurs avouent qu'il retenait très vite. De cette biographie douteuse, on  remarquerait le vide total depuis 1972 jusqu'en 1996. Où était-il ? Que faisait-il ? Seule sa
participation au pouvoir en RDC  et sa capacité à éliminer physiquement tous ses opposants, permet de constater qu'il a été à l'école du sadicisme et de  la cruauté. Trafique d'influences oblige, en espace de six mois, il est passé de rien à Commandant des opérations de l' AFDL. Avec quel grade ? On sait seulement qu'il a fait ses premiers pas auprès de James Kabarebe, actuel chef d'Etat  Major de l'armée rwandaise. En 1997, il se rend en Chine pour les études militaires, mais il ne termine pas sa formation,  obligé de retourner au pays, pour s'occuper de la guerre en 1998. Laurent Désiré Kabila lui flanque le grade de Colonel, et  le nomme comme Chef d'état Major adjoint des FAC (Forces Armées du Congo). En 2000, il devient responsable de la  force terrestre et en janvier 2001, il devient Président de la RDC, avec le pompeux grade de Général Major. Il suscite de l'espoir aux Congolais et dans les milieux internationaux, en
prônant le dialogue avec les groupes rebelles, pour la  résolution de la crise congolaise. Mais vite cet espoir se transformera en cauchemar pour les Congolais.


LA  DERIVE  MONARCHIQUE :

Alors que tous les Congolais voyaient le pays renaître, après plusieurs années des dictatures mobutiste, kabiliste et  d'une guerre qui a vu l'implication de plusieurs armées nationales (Angola, Zimbabwe, Tchad, Namibie, Ouganda,  Rwanda, etc.), la population va supporter les difficultés, sous prétexte d'attendre les élections. Mais dès la fin des  élections, Joseph Kabila devient intraitable. Il méprise tout le monde, au nom de la souveraineté nationale. Il accroît la  corruption à tous les niveaux de l'état et réprime durement les opposants. En fin 2006, il tente d'assassiner son  adversaire au second tour de la présidentielle, Monsieur Jean Pierre Bemba. Début 2007, il s'illustre par le massacre des  populations civiles du Bas-Congo. Bilan : 200 morts, selon les organisations de défense des droits de l'homme, mais 50  morts selon le pouvoir de Kinshasa. En avril 2007, il met la capitale Kinshasa à feu et à sang. Bilan : 500
morts, selon l'ambassadeur d'Allemagne à Kinshasa, et 60 morts selon le  pouvoir. En janvier 2008, il s'en prend encore à la population  du Bas-Congo. Sous prétexte qu'elle soutient le Bundu dia Kongo, Joseph Kabila dirige une opération militaire qui fait  plus de 700 morts selon les organisations de défense des droits de l'homme, et 74 morts selon le ministre de l'intérieur.  Au cours d'une réunion de crise, Joseph Kabila accuse les populations du Bas-Congo, de « sauvages et des terroristes  ». Il suggère qu'ils soient « écrasées et neutralisées ». L'auteur de ces crimes ne sera autre que, la Garde Républicaine  de Joseph Kabila, déguisée en policiers. A la question de savoir pourquoi son armée commet de telles exactions, il  répond
: « Même l'armée américaine commet des exactions en Afghanistan et en
Irak. » En novembre 2008, il chasse le président de l'Assemblée
nationale de son bureau pour s'y installer. Cela pourrait se justifier
peut être, par la peur liée à  la perte de tous ses mentors.



JOSEPH  KABILA,  UN  HOMME  SEUL :


Il n'est l'ombre d'aucun doute que Joseph Kabila était fortement soutenu par les puissances occidentales et régionales. En France, Jacques Chirac le qualifia d'homme de l'espoir. Pour cela, il envoya l'Eufor pour dissuader toute  velléité de contestation d'une élection dont les résultats étaient connus d'avance. En Belgique, Louis Michel fit tout ce qu'il  pouvait pour la reprise de la coopération entre la RDC et l'Union Européenne. Il qualifia Joseph Kabila de « chance pour le  Congo ». En Afrique du Sud, Thabo M'beki pesait de tout son poids pour une reconnaissance internationale et régionale  de l'homme venu de nulle part. Il supervisa les négociations de Sun City et proposa le schéma 1+4 qui permit de  maintenir Joseph Kabila au pouvoir pendant la transition. Au Zimbabwe, Robert Mugabe affichait son soutien  inconditionnel au jeune président. Il envoya ses troupes secourir le Mzee, alors menacé par plusieurs rébellions. Mais
Joseph Kabila n'a pas su capitaliser tous ces soutiens. Il se transformera en monarque, et le départ de ces soutiens ont  progressivement réduit ses chances. En 2007, Jacques Chirac est remplacé par Nicolas Sarkozy qui s'engage à  promouvoir la bonne gouvernance. En Belgique, Louis Michel perd son poste de Ministre des Affaires Etrangères au  bénéfice de Karel De Gucht, un partisan de la bonne gouvernance. En Afrique du Sud, Thabo M'beki est contraint à la  démission par l'ANC, suite à la corruption. Et au Zimbabwe, Robert Mugabe, en lutte pour sauver son poste contre Morgan  Tvangirai, ne pouvait plus avoir la force de défendre un ami encombrant, lui-même dépassé par ses propres problèmes.  Cette
chute des mentors, s'est accompagnée par les échecs diplomatiques
devant une rébellion qui ne cache plus sa volonté de faire partir du
pouvoir le jeune despote.



LES  ECHECS  DIPLOMATIQUES  ET  UNE  REBELLION  QUI  AVANCE :


La
disparition de ses mentors, la progression de la mauvaise gouvernance,
les assassinats ciblés des hommes politiques et des journalistes et la
corruption généralisée, ont complètement réduit l'influence
internationale et la popularité nationale de Joseph Kabila. Malgré le soutien timide de la France, l'Union Européenne a refusée de faire  descendre sur Goma, la force Artémis II, implorée par Joseph Kabila. Le Conseil de Sécurité, refusa à plusieurs reprises  d'augmenter les capacités de la Monuc, estimant qu'elle coûte cher pour rien, évoquant d'autres crises sur le continent.  La Communauté de Développement de l'Afrique Australe, SADC a aussi refusé d'envoyer des troupes en RDC. Prétexte : « si les Congolais ne veulent pas défendre leur pays, ce ne sont pas les autres qui iront combattre à leur place ! » Ces  multiples échecs diplomatiques, doublés d'une image complètement dégradée du Chef de l'état congolais auprès de sa  propre population, ont fait de Joseph Kabila, un homme sur le point de quitter le pouvoir. Pour ceux qui connaissent mieux  l'évolution socio-politique de la RDC, il est clair que l'histoire est en
train de se répéter. Les assassinats du député Daniel  Botethi, de madame Aimée Kabila Mulengela, fille biologique de Laurent Désiré Kabila, l'élimination physique des  officiers originaires de la province d'Equateur, les assassinats ciblés des journalistes Serge Maheshe, Didace  Namujomba, les débâcles et pillages des FARDC et la collaboration étroite avec les FDLR ancien génocidaires rwandais,  ont
fini par mettre à nu les mésaventures d'un système en pleine
déconfiture. En septembre dernier, dans un discours à la nation, Joseph Kabila a invité le peuple congolais à la mobilisation générale contre l'ennemi : mais il a prêché dans le  désert ! Tous ces signes, montrent que la page Kabila est en train d'être tournée. La rébellion du CNDP fait son  bonhomme de chemin, et plusieurs députés provinciaux et nationaux démissionnent pour rejoindre le maquis. Des hauts  fonctionnaires
de l'état font de même. Plusieurs hauts gradés de l'armée nationale
rejoignent la rébellion du CNDP, alors que le président « ethniquement
» élu ne bouge plus. Replié sur lui-même, désormais Joseph Kabila pense à son avenir  personnel.
Et le rapport de Human Right Watch vient faire planer sur lui le
spectre d'une possible interpellation par la Cour pénale
Internationale !

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Commentaires
K
Such rubbish jokes, and yet, so good....
C
Dites adieu à l'année dernière, la nouvelle année, Fubo Zhu principale heureux tous les jours.
M
mukiyany a naosusjpppsm,comeeenudheeu cuenkspspsp
D
il dit qu'il et congolais mais touts le monde ce que ce pas vrais alor pour qoui person ne reagies a tous ce macarade est on le laise meme de devenir president. Nous les congolais etant que people on est vraiment des pur imbesile on doit esayer de devenir un peus comme de people Arabe est nous defendre jusqu'a la fin quel pays nous allons laiser a nos enfant? et pour la conne de Olive Kabila tous qu'elle fais ce pour quoi l'argeants et le pouvoir elle vas payer un jour elle mieux de penser a Bobila dawa.
T
CONGO SAI QUOIT MERCI EN SAVOIR PLUS
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