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BANA CONGO
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21 novembre 2008

La rébellion dénonce une avancée ennemie vers une zone évacuée

La rébellion de Laurent Nkundabatware a affirmé qu'un groupe armé allié à l'armée congolaise se dirigeait vers une zone qu'elle a unilatéralement évacuée en milieu de semaine dans l'est de la République démocratique du Congo (RDC).

"Des FDLR (rebelles hutus rwandais des Forces démocratiques de libération du Rwanda) descendent vers la localité de Kinyandoni où ils veulent aller renforcer un front Maï-Maï" (miliciens pro-gouvernementaux), a accusé le porte-parole de la rébellion, Bertrand Bisimwa.

Kinyandoni est située à environ 80 km au nord de Goma, capitale de la province du Nord-Kivu, dans la zone évacuée unilatéralement depuis mardi par la rébellion. Des combats avaient opposé jeudi miliciens Maï-Maï et troupes rebelles dans ce secteur.

Les rebelles s'étaient retirés de 30 à 40 km sur trois axes du front nord, expliquant vouloir ainsi donner "une chance à la paix" et "conforter" les efforts de médiation de l'émissaire de l'ONU en RDC, Olusegun Obasanjo. Ils avaient cependant demandé à la Mission des Nations unies en RDC (Monuc) "de prendre en charge la sécurité de ces zones de séparation" afin "qu'aucune autre force ne vienne l'occuper", en référence aux FDLR, aux Maï-Maï et à l'armée congolaise qui collaborent ensemble.

Dès mercredi, la rébellion avait accusé des soldats de l'armée régulière, des miliciens Maï-Maï et des rebelles hutus rwandais d'avoir pris pied dans les zones évacuées. "Des miliciens Maï-Maï et des soldats des FARDC (Forces armées de RDC) sont également présents à Vitshumbi", petit port à 160 km au nord de Goma et situé sur les rives du lac Edouard, a de nouveau accusé M. Bisimwa.

"La Monuc doit prendre ses responsabilités, elle doit veiller" au contrôle des zones évacuées par les rebelles, a-t-il insisté.

Le retrait de la rébellion ne concerne pas le front le plus sensible du Nord-Kivu, situé à une dizaine de kilomètres au nord de Goma, ville d'un demi-million de personnes où sont cantonnés un millier de Casques bleus.

Depuis près de trois mois, les combats ont repris dans le Nord-Kivu entre d'une part la rébellion de Laurent Nkunda et d'autre part l'armée congolaise et des groupes armés alliés.

La rébellion de Laurent Nkunda a affirmé qu'un groupe armé allié à l'armée congolaise se dirigeait vers une zone qu'elle a unilatéralement évacuée en milieu de semaine dans l'est de la République démocratique du Congo (RDC).

"Des FDLR (rebelles hutus rwandais des Forces démocratiques de libération du Rwanda) descendent vers la localité de Kinyandoni où ils veulent aller renforcer un front Maï-Maï" (miliciens pro-gouvernementaux), a accusé le porte-parole de la rébellion, Bertrand Bisimwa.

Kinyandoni est située à environ 80 km au nord de Goma, capitale de la province du Nord-Kivu, dans la zone évacuée unilatéralement depuis mardi par la rébellion. Des combats avaient opposé jeudi miliciens Maï-Maï et troupes rebelles dans ce secteur.

Les rebelles s'étaient retirés de 30 à 40 km sur trois axes du front nord, expliquant vouloir ainsi donner "une chance à la paix" et "conforter" les efforts de médiation de l'émissaire de l'ONU en RDC, Olusegun Obasanjo. Ils avaient cependant demandé à la Mission des Nations unies en RDC (Monuc) "de prendre en charge la sécurité de ces zones de séparation" afin "qu'aucune autre force ne vienne l'occuper", en référence aux FDLR, aux Maï-Maï et à l'armée congolaise qui collaborent ensemble.

Dès mercredi, la rébellion avait accusé des soldats de l'armée régulière, des miliciens Maï-Maï et des rebelles hutus rwandais d'avoir pris pied dans les zones évacuées. "Des miliciens Maï-Maï et des soldats des FARDC (Forces armées de RDC) sont également présents à Vitshumbi", petit port à 160 km au nord de Goma et situé sur les rives du lac Edouard, a de nouveau accusé M. Bisimwa.

"La Monuc doit prendre ses responsabilités, elle doit veiller" au contrôle des zones évacuées par les rebelles, a-t-il insisté.

Le retrait de la rébellion ne concerne pas le front le plus sensible du Nord-Kivu, situé à une dizaine de kilomètres au nord de Goma, ville d'un demi-million de personnes où sont cantonnés un millier de Casques bleus.

Depuis près de trois mois, les combats ont repris dans le Nord-Kivu entre d'une part la rébellion de Laurent Nkunda et d'autre part l'armée congolaise et des groupes armés alliés.

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