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BANA CONGO
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4 septembre 2008

: Exigence d’une enquête sur l’assassinat d’un responsable catholique à l’ouest du pays

Journaliste pour la promotion & la défense des droits de l’homme (JPDH), ONG rd-congolaise de lutte contre l’impunité est fortement touché par l’assassinat, le 11 mars 2003, de l’Abbé Dieudonné MVUEZOLO TOVO, ancien Coordinateur des écoles conventionnées catholiques dans le diocèse de Matadi avec résidence à Matadi.
Au lendemain de cet assassinat, JPDH avait exigé la mise en place d’une commission d’enquête indépendante devant inclure également des responsables d’organisations de défense des droits de l’homme locales.
Selon les informations recueillies à l’époque, l’acte aurait été commis par des hommes armés. Les circonstances de la mort de Dieudonné Mvuezolo n’ont toujours pas été élucidées. Mais des témoignages avaient révélé que le prix payé par l’Abbé Mvuezolo serait lié au refus, par lui, d’accepter d’être corrompu au détournement des fonds destinés à la réhabilitation des quelques écoles sous sa responsabilité déjà mieux identifiées par les bailleurs des fonds.
A cet effet, la révérende Sœur Micheline NGOMBO MABUMINA, ancienne religieuse des sœurs Servantes des pauvres, chargés des finances à la coordination des écoles conventionnées catholiques, proche collaboratrice de l’abbé assassiné, en mission à cette époque a été harcelée, arrêtée, violée et mise en prison par le gouverneur de la Province du Bas-Congo, auteur du plan de corruption et commanditaire de l’assassinat, dans le seul but de taire la besogne, car la soeur Micheline NGOMBO MABUMINA avait toutes les informations sur cette sale opération et devenait tout à fait gênante.
Les habitant locaux avaient joint l’antenne de JPDH basée à Matadi ont indiqué que face à toutes les menaces et acte tendant à son élimination physique dont été victime dame Micheline NGOMBO MABUMINA, celle-ci a été privée de prendre des précautions nécessaires pour ne pas tomber dans le piège des éléments armés commis à sa recherche et menaçant d’envahir le couvent où elle résidait.
Face à la persistance des menaces et des visites intempestives d’hommes en arme, non autrement identifiés dans les rayons du domicile familial, croyant la retrouver même en famille, dame Micheline NGOMBO MABUMINA se décida d’enter en clandestinité, sa vie se sentant sérieusement menacée, après son incarcération.
JPDH a appris que tout au long de sa détention, elle avait fait l’objet de tourments cruels de la part des agents de l’ordre (policiers) commis à sa garde lesquels étaient commandités par la haute hiérarchie provinciale aux fins de dissiper toutes les traces du macabre crime ainsi que du détournement des fonds sus indiqués.
JPDH compare ce cas à celui perpétré récemment en février 2008 par les éléments de la police nationale et ayant impliqué le Ministre de l’intérieur du Gouvernement central contre les adeptes de Bundu dia kongo (BDK), un mouvement politico-religieux qui purgeait contre l’intolérance religieuse dans cette partie du pays. Le massacre perpétré contre les fidèles de ce secte religieux a fait environ 200 morts et de nombreux blessés de source de la mission des Nations Unies au Congo (MONUC), bilan démenti par le gouvernement qui a fait état seulement d’une dizaine. Pendant ces mêmes événements, les religieuses des sœurs servantes des pauvres de NZANZA ont connu des services corporels de la part des agents de l’ordre.
Tout en dénonçant l’usage abusif de la puissance publique, JPDH exige que toute la lumière soit faite sur la disparition depuis quelques années de Micheline NGOMBO MABUMINA dont la vie est fort exposée, sinon incertaine.
Fait à Kinshasa, le 02 septembre 2008
Journaliste pour la promotion & la défense des droits de l’homme (JPDH)

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