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BANA CONGO
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26 octobre 2007

DESTINER A TOUS LES CONGOLAIS

Ce que nous devons absolument faire et ce que nous devons absolument éviter

 

Ce que nous devons absolument faire :

 

  1. Cultiver en nous et transmettre à nos enfants les valeurs suivantes :

 

- L’amour de Dieu, du prochain, de notre Patrie et de notre Peuple ; l’amour de la vérité, du bien et du beau ;

- L’attachement à la liberté, à l’indépendance et à la souveraineté nationales, à nos libertés et à nos droits fondamentaux ;

- La fidélité à nos racines, à nos origines, à nos traditions culturelles, artistiques et religieuses, à notre culture ancestrale, à notre civilisation comme socle et fondement de la construction de notre vie tout en y intégrant les valeurs positives des autres peuples et des autres cultures (valeurs humaines, scientifiques, religieuses, technologiques, culturelles, artistiques…. );

- Le goût de l’effort, du sacrifice, de l’excellence et du mérite, le sens du devoir et du droit,

- Le sens de l’honneur, de la dignité, de la grandeur, de l’émulation positive ;

- L’attachement à la dignité humaine, à nos libertés publiques et à nos droits fondamentaux, le sens de la fierté nationale, le respect de la loi et des textes légaux, de la parole donnée, des engagements pris ;

- La recherche de la vérité et de l’objectivité en toute chose, la tolérance, l’amitié, la fraternité, la solidarité .

- La révolte et la réclamation de nos libertés et de nos droits fondamentaux s’ils sont bafoués, méconnus, violés.

- L’intersubjectivité et la complémentarité ;

- La recherche, devant tout problème, de la nature et de la cause profonde du problème et la recherche des solutions étiologiques, causales, définitives et durables au lieu de nous contenter des solutions superficielles, palliatives, immédiates, passagères, éphémères ;

- La distinction entre l’essentiel et l’accessoire ;

- Le primat de l’Intérêt Général et de l’Intérêt Supérieur de notre Patrie et de notre Peuple sur nos propres intérêts et appétits égoïstes, individuels et personnels ;

- L’esprit du sacrifice, du courage, de la bravoure, du risque et de l’héroïsme ;

- Le goût de la lecture et de la formation permanente et d’être soi-même l’artisan de son bonheur, de son destin, de sa vie, de son avenir individuel et collectif;

- La vérification des informations reçues avant de les diffuser ;

- Le refus de la manipulation, de l’instrumentalisation, de la chosification et de l’animalisation par les autres. .

 

Ce que nous devons absolument éviter, bannir et extirper :

 

- Le mépris de nous-mêmes, de notre propre dignité, la sous-estimation de notre propre valeur, de nos capacités et de nos potentialités ;

- La médiocrité, la perversion, la victimisation, l’auto-flagellation, le parasitisme, la dépendance, la domination et l’exploitation étrangères ;

- La trahison de notre Patrie et de notre Peuple ; la complicité avec les étrangers pour nuire à l’Intérêt Supérieur de notre Patrie et de notre Peuple ;

- La traite de nos âmes en adorant les dieux étrangers et en adhérant aveuglément aux religions étrangères qu’on nous présente à dessein comme les seules capables de nous relier à Dieu ; le mépris et le rejet de l’alliance scellée entre Dieu et nos ancêtres, de nos religions ancestrales et de la révélation faite par Dieu à nos ancêtres;

- L’esclavage humain, religieux, mental et culturel, la colonisation, la recolonisation,

- Les anti-valeurs héritées du mobutisme et des systèmes d’asservissement et de prédation : l’égoïsme, l’amour de l’arbitraire, l’anarchie, le favoritisme, la délation, le tribalisme, le goût facile de l’argent, la paresse, l’opportunisme… 

 

Dr François Tshipamba Mpuila

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Commentaires
M
Pendant que Son excellence Mr le ministre d’état aux affaires étrangères et à la coopération internationale Mbusa Nyamuisi passe son temps à voyager de par le monde croyant qu’à force de trop sortir du pays en bénéficiant à chaque fois d’un frais de mission qu’il travaille,voilà la dure réalité de notre image diplomatique.<br /> Lui qui vient juste d’apposer sa signature en engageant l’état congolais sans l’aval des élus du peuple à l’assemblée nationale à faire une guerre rwando-rwandaise en lieu et place du rwanda et de la communauté internationale sur notre territoire au cout financier inestimable, certaines réprésentations diplomatiques manquent le minimum de la communication.<br /> On a chiffré à 42 millions de dollars les frais de campagne de Mr Kabila et pourtant il savait pertinemment bien qu’il allait tricher mais il est incapable de s’acquitter de 7.000 euros des factures de communication de sa représentation diplomatique en Belgique.<br /> C’est une honte que de voir comment sont traités les agents de l’administration publique congolaise par ces politiques véreux qui confondent tout ou presque.<br /> D’ailleurs nos représentations diplomatiques sont les moins respectées de toutes car au fond ce sont des cousins et les membres de l’entourage du Rais qui brusquement sont tous devenus diplomates.<br /> Ce qui blesse dans tout ca,c’est le mépris avec lequel réagisse le ministère des affaires étrangères face à ces tragedies.<br /> L’image de la nation est ainsi ternie à cause d’un groupe de gens non représentatifs d’ailleurs qui exercent le pouvoir public avec un esprit de composantes et un esprit d’enrichissement de soi en lieu et place de servir la communauté croyant bien faire malheureusement.<br /> Mr Gizenga doit rappeller son ministre d’état à l’ordre et lui imposer une ligne directrice à suivre pour que plus jamais le peuple soit couvert de honte par de telle réalité.<br /> En attendant de voir si le nationalisme de Gizenga se résume seulement à l’interdiction des anciens mobutistes et aux voleurs kabilistes au sein de son executif ce qui est une bonne logique d’ailleurs ou il ira plus loin en redorant l’image nationale par des actes concrets,vivre ou mourir pour la patrie nous vaincrons.
D
La Mission congolaise auprès de l’UE ne répond plus… <br /> <br /> Mission de la RD Congo auprès de l’UE. Photo C.I.C <br /> <br /> Depuis bientôt cinq ans, la RD Congo dispose de deux représentations diplomatiques à Bruxelles. L’une, auprès du royaume de Belgique. L’autre s’occupe des relations multilatérales avec les «Vingt-sept» membres de l’Union européenne et les 79 Etats ACP. Si au plan bilatéral, l’ambassade à Bruxelles semble «péter» une bonne santé financière résultant notamment de la vente de visas et passeports, la Mission permanente, elle, se trouve au bord de la déconfiture. Faute de budget de fonctionnement, la représentation ne dispose plus de moyens de communication : fax, téléphone, Internet sont coupés. Les salaires sont irrégulièrement payés. Des voix citoyennes s’élèvent pour inviter les autorités diplomatiques congolaises à réunifier à nouveau les deux postes. <br /> <br /> «Bonjour, ici Belgacom. Le numéro que vous avez composé n’est plus en service. Merci.» C’est le message qu’entend tout correspondant qui tente de joindre le titulaire du numéro d’appel (+32) 02-375. 47. 96. Il s’agit du numéro de téléphone de la Mission permanente de la RD Congo auprès de l’Union européenne. Ceux qui ont la curiosité d’aller jusqu’à la Chancellerie – qui sert également de résidence au chef de poste - sont frappés par l’ambiance de «maison abandonnée» qui caractérise l’immeuble abritant cette représentation diplomatique dans la très huppée commune de Uccle. A l’entrée, l’emblème national flotte. Des voisins se plaignent des feuilles mortes qui jonchent le trottoir au numéro 6, Foestraat. En fait, c’est une maison appartenant à la société d’Etat Gécamines. Selon des sources, la propriétaire continue à prendre en charge certains frais. C’est le cas de l’eau et de l’électricité. En revanche, l’entretien de la propriété revient à l’occupant frappé par l’impécuniosité à l’image de la grande majorité des postes diplomatiques congolais. Pour l’anecdote, la résidence officielle de l’ambassadeur du Congo-Brazzaville - le Congo « d’en face » - se trouve quasiment en face. Etrange coïncidence. «En face», la diplomatie conserve intact ses signes extérieurs d’apparat. Comment est-on arrivé là ? A la fin des années 60, la RD Congo avait nommé Joseph Mbeka en qualité d’ambassadeur auprès de la CEE (Communauté économique européenne). L’expérience ne semble pas avoir donné les fruits escomptés. Le poste a été fermé. <br /> <br /> Copinage <br /> <br /> Depuis bientôt quatre décennies, le pays a maintenu le nombre de ses missions diplomatiques en Belgique à deux unités : une ambassade chargée de représenter le pays auprès du royaume et un consulat général à Anvers. Le premier poste jouissait d’une extension de juridiction sur l’Union Européenne, le Grand-Duché de Luxembourg et les Pays-Bas. La représentation diplomatique à Bruxelles comptait en son sein une importante section «Coopération». Dirigée par un diplomate de haut rang (ministre-conseiller), cette section était chargée de gérer les questions économiques tant au niveau bilatéral que multilatéral. Après la «libération» du 17 mai 1997, l’idée d’ouvrir une Mission permanente de la RD Congo auprès de l’UE est revenue. Chef de la diplomatie congolaise, Léonard She Okitundu, en est l’initiateur. Il y nomme un de ses conseillers en l’occurrence Jean-Pierre Mavungu, étiqueté PPRD, le parti présidentiel. «Par copinage, Okitundu voulait récompenser son conseiller», commente un diplomate. En tous cas, dans les milieux diplomatiques, Mavungu, qui était par ailleurs assisté par la première conseillère Thérèse Tshibola tshia Kadiebue, était plutôt apprécié : «Mavungu était parfaitement à la hauteur de la tâche». Dans l’euphorie, l’ambassadeur embaucha néanmoins plusieurs agents contractuels. Seulement voilà, l’intendance ne suit pas pour payer les salaires aux dates échues. Les correspondances adressées au ministère des Affaires étrangères à Kinshasa restent sans suite.<br /> <br /> La logique des composantes<br /> <br /> Le 30 juin 2003, les institutions de la transition issues du Dialogue intercongolais sont installées. Les ex-belligérants ainsi que les représentants des forces politiques et sociales s’empressent de procéder au partage «équitable et équilibré du pouvoir». La Mission permanente de la RD Congo auprès de l’UE «tombe» dans le quota du RCD-Goma. Bruxelles et les Pays-Bas sont attribués au PPRD. Juillet 2006, exit donc JP Mavungu. L’intérim est assuré par un ministre-conseiller. Les mauvaises langues laissent entendre que ce dernier est devenu célèbre non pas pour sa maîtrise des dossiers mais bien pour ses «ronflements symphoniques» lors des réunions au secrétariat général des ACP (Afrique Caraïbes Pacifique). Les ACP regroupent 79 Etats, soit autant de chefs de missions diplomatiques. « Tout le travail de la Mission était réalisé par des agents contractuels mieux formés que ce fonctionnaire», murmure-t-on au siège des ACP. Conformément à la logique des composantes, Emmanuel Dungia Mosi Nagifi, proche de l’ancien ministre des Affaires étrangères Bizima Karaha, est désigné ambassadeur auprès de l’UE. L’homme décède dans une clinique bruxelloise avant d’entrer en fonction. Il est remplacé, en août dernier, par Corneille Yambu-a-Ngoy. « Le nouvel ambassadeur a trouvé une situation encore plus catastrophique », indique un diplomate congolais. Et de préciser: « La Mission doit à Belgacom la somme de 7.000 € au titre de factures impayées». Inutile de dire que le téléphone, le fax et l’Internet ont été coupés. Entrer en contact avec les «Vingt-sept» Etats de l’UE et les 79 des ACP devient chaque jour un parcours du combattant pour ce poste diplomatique démuni d’un minimum de moyens d’action. On apprend dans la foulée que, depuis dix mois, la Mission n’a pas reçu les frais de fonctionnement. Un fait devenu banal dans l’histoire de la diplomatie congolaise. <br /> <br /> La «Centrale» ne répond pas<br /> <br /> « Les difficultés financières de la Mission congolaise auprès de l’UE alimentent les potins dans les milieux des pays ACP mais aussi au niveau de la Commission européenne », rapporte un fonctionnaire de l’UE. Selon cet interlocuteur, le Commissaire européen au Développement, le Belge Louis Michel, a déjà reçu Yambu… dans le bureau d’un de ses conseillers. C’était au cours d’une audience furtive. Un signe de condescendance ? Pendant ce temps, les autorités à la «Centrale» restent «sourdes» au courrier envoyé. Au 30, rue Marie de Bourgogne, la situation financière paraît plus engageante grâce notamment à la vente de visas et des passeports. Ici, le chef de poste est étiqueté PPRD. Ceci explique-t-il cela ? « L’image de la RD Congo prend un sérieux coup », commente un observateur qui assène : « Il est temps que les autorités congolaises mettent fin au ridicule en réunifiant les deux représentations diplomatiques à Bruxelles.» La RD Congo compte pas moins de 70 représentations diplomatiques aux quatre coins du monde. Des représentations animées par un personnel pléthorique, sans budget de fonctionnement, et ignorant très souvent les intérêts à promouvoir. Sous la Deuxième République, l’Etat déboursait, chaque mois, plus ou moins 3 millions U$ pour entretenir ces missions. Le déclin de la Gécamines au début des années 90 a privé les pouvoirs publics de moyens financiers pour continuer à assumer cette charge. Premier ministre sous la transition mobutiste, Léon Kengo wa Dondo avait, en 1995, pris la résolution de ramener le nombre de représentations diplomatiques à une trentaine. La réforme n’a pu être concrétisée notamment suite à l’irruption de la guerre de 1996-1997. Un ancien diplomate de conclure : «Les ministres congolais des Affaires étrangères ont le grand défaut de ne se préoccuper que de voyages à l’étranger au détriment de l’administration de leur ministère. Ils doivent pourtant se pencher sur les graves problèmes internes du département tant à la Centrale que dans les postes. Il faut arrêter les dégâts.» <br /> <br /> B.A.W
R
lu pour vous<br /> <br /> En tournée dans les différents districts et territoires de la province du Ktanga, le président de l´Assemblée provinciale accompagné de députés provinciaux élus de Kolwezi s´est adressé aux populations de cette ville dernièrement.<br /> Voici l´intégralité de son message adressé en Swahili :<br /> <br /> Bonjour mes frères ! Comment allez-vous ? Vous ne connaissez même plus votre langue.<br /> Pourquoi vous tenez-vous si loin de moi comme ca ? Suis-je devenu un feu ? Ah! Je vois, vous vous dites que je suis venu en homme d´Etat. Je vous en prie mes frères. Approchez!<br /> Depuis mon élection d´abord comme député, ensuite comme président de l´Assemblée provinciale, je ne suis pas encore venu ici. Je vous demande pardon pour cette longue absence. Avant de venir vous voir, je devais d´abord discuter avec les autorités du pays sur certains problèmes dont je vais vous entretenir aujourd´hui.<br /> <br /> Comme vous le savez, nous n´avons jamais eu peur de personne. N´est-ce pas ? Aujourd´hui nous allons éventrer le boa. Avant d´en arriver là, laissez-moi vous présenter les compliments du chef de l´Etat. Vous l´aimez, n´est-ce pas ?<br /> Vous l´aimez ou vous préférez l´autre type là aux grosses joues qui s´est enfui au au Portugal ? La foule rétorque, nous l´aimons à 100% pour 100%!<br /> Vous aussi avez grossi comme lui, lance la foule ! Rire, puis il répond, non ! On mange un peu et on a grossi un tout petit peu seulement.<br /> Je viens ici en tant que président de l´Assemblée. Je fais comme le fait l´autre. Qui? demande la foule. Rire, celui que vous appelez,"gouverneri", Rire! Ce blanc rit, ce Blanc l´enfant de Juesse, comme il aime le dire lui-même:" Osez jouer avec moi, je suis demi Blanc".<br /> Je fais une tournée provinciale pour vous rendre compte. On n´est pas comme ceux-là que vous avez élus et qui ont promis de vous défendre, mais arrivés aux institutions, ils ont peur de leurs collegues. Peut-on défendre les intérêts du Katanga en ayant peur des autres? Non! réplique la foule.<br /> Bien, je n´irai pas loin. Nous allons vous parler de votre situation ici á Kolwezi.<br /> J´ai appris qu´ici ceux qu´on appele"les mining" (les exploitants miniers) se substituent en Maires, parquets, autorités militaires, administration, etc... les minings noirs ou blans sont tous chefs, nous avons appris.Ils vous ont mis de barriéres sur les routes. N´est-ce pas vrai? C´est vrai ! Répond le public.<br /> <br /> Est-ce que le commandant de FARDC est ici présent? Je luidis que nous refusons les tracasseries militaires. Laissez le peuple tranquile dans les instalations de la Gécamines. Ne lui ravissez pas ses petits colis. Je sais que les FADRC le font avec l´accord de la Gécamines. Est-ce que le directeur est ici ?<br /> Non ! Répond la foule. Ah ! Je vois, eux ne viennent pas dans de rencontres futiles comme celles-ci. Ils préfèrent prendre leur café. Mais je leur dis ceci: Vous le directeur de la Gécamines, interdissez aux éléments de FARDC d´entrer dans vos installations pour y arrêter les gens. Car, ils ne sont pas des animaux, plutôt des êtres humains. Cette affaire relève de la compétence de la police et non des militaires.<br /> Pourquoi des tracasseries généralisées ? On arrête non seulement les mineurs, mais aussi les femmes qui reviennent de champs avec un fagot de manioc. Laissez les fils de Kolwezi tranquilles !<br /> <br /> Vous nous avez élu pour rompre avec les anciennes habitudes. Le gouverneur a interdit les taxes pour les petits colis transportables sur le vélo. Ne restez plus là sans rien faire. Si vous êtes tracassés, allez vous plaindre chez les députés.<br /> Ils sont là. pour ca. Je leur demande d´en finir avec les discours télévisés pour ouvrir leurs bureaux aux populations qu´ils sont censés défendre.<br /> Nous acceptons la sécurisation des installations minières, mais pas les rues. Le Maire vous l´a déjà dit, vous rencontrez un petit barrage de mines sur votre route, detruisez-le et poursuivez votre route.<br /> Cette histoire de barrières minières, j´entends beaucoup ca aux mines de Tenke Fungurume. Je vais d´abord chez nous à Lualaba, mais au retour, je vais passer par là. J´emporterai hâche, marteau et burin. Je vais casser toutes les barrières minières érigées et j´en brûlerai d´autres. A lors je verrai qui va m´arrêter.<br /> Ce blanc est venu chez nous et a trouvé les gens ici en costume et en galons. Et il veut dicter sa loi, parce qu´il est blanc. Notre gouverneur si bien que moitié blanc ne peut jamais tolérer cet état de choses.<br /> Ce monsieur de Tenke Fungurume, je vais passer par là et il va me vivre, il va me vivre !<br /> <br /> Je demande aux députés nationaux et internationaux de Kolwezi d´amener leurs véhicules et les jeunes dans cette mine, pour aller casser toutes ces barrières. Car c´est une bagarre qu´on nous engage. C´est ridicule, ce que fait ce blanc chez nous.<br /> Les fils de Kolwezi, vous nous avez élu et nous sommes là pour vous servir en défendant vos intérêts. Celui qui osera vous arrêter parceque vous avez un colis, regardez-le méchamment et passer. Personne, alors personne n´a de comptes à vous demander.<br /> J´étais en prison et j´ai dit au procureur, si vous êtes nommé à Kolwezi, ne cherchez pas à acheter une jeep derrière le dos des fils de cette ville. Car, ils sont pauvres. Depuis qu´on l´a nommé, il ne fait qu´arrêter les gens de la meme tribu. C´est un tribaliste! <br /> S´il n´est pas payé, il ná qu´à demander à celui qui l´a nommé. Cela n´est pas notre affaire. Car, ce n´est pas nous qui l´avions invité.<br /> Le jour où il est arrivé à Kolwezi, on a appris qu´il a ´té fêté par les siens. Mais nous sommes tous les siens. Qu´il cesse avec cette histoire.<br /> Revenons sur les mines: Il y en a ceux d´entre eux quu´on est allé chercher en Europe. On les a amené tout droit à Kolwezi. Ici, ils s´installent et font appel à leurs frères, cousins et beaux-frères pour qu´ils viennent travailler sans se soucieux de fils et filles de Kolwezi.<br /> <br /> Est-ce parceque ces derniers refusent de travailler ? Qui commencent la discrimination? Les priorités doivent être d´abord accordées aux autochtones. Vous voyez comment ils commencent? Ils commencent? Ils commencent ? Vous voyez? C´est pas bien ! Quand on va parler, tout le monde dira que Kyungu recommence.<br /> Pour cela, nous allons demander aux députés provinciaux d´nintier de contrôles dans les netreprises minières basées à Kolwezi pour y dégager le nombre d´employés autochtones.<br /> J´etais à l´Eglise hier, ici à Kolwezi et j´y ai appris que le plus grand défaut chez l´homme, c´est l´arrogance, la tendance h´gémonique. C´est cet instinct de domination qui m´affole et me pousse à avaler le cuivre qui va faire tourner le cerveau et celui qui a cherché à nous dominer, va chercher la route par laquelle il était venu.<br /> Ils étaient partis il y a dix, quinze ans, oubliant même l´endroit où étaient leurs maisons, où on a planté des arbres. Voilà qu´ils reviennent un bon matin et demandent aux gens de quitter soi-disant leurs maisons. J´ai parlé avec les différentes autoritésde Kolwezi, cette affaire de procès de maisons doit être suspendue. Nous n´en voulons pas. Car, c´est une provocation. La provocation, ca recommence encore ? Je repose la question, ca recommence encore ?<br /> Ces gens vont s´arranger avec le magistrat parcequ´ils ont des mêmes origines. Ce n´est pas bien. Pourquoi les gens ont tendance à mal traiter les fils de Kolwezi, alors qu´ils sont chez eux ? Les élus de Kolwezi haussez le ton et dénoncez cet état des choses. C´est très bien de revenir, mais rentrer en paix sans provoquer les gens.<br /> Les creuseurs, où êtes-vous? J´insiste que le site qu´on vous a donné est vôtre. Personne ne peut pas le vendre. On ne vous a pas donné du travail, alors on doit vous laisser vous débrouiller dans ce site.<br /> <br /> Aux éléments de FARDC et de la police nous leur demandons d´aller sécuriser les frontières. Empêchez à Mutebesi et à ce maigrelet-là de Goma de franchir les frontières nationales. Cést ce que nous voulons.<br /> Nous allons voter des lois à l´Assemblée provinciale pour promouvoir la main d´oeuvre locale dans les entreprises minières. Quelqu´un m´a dit qu´il a engagé des comptables d´ailleurs, parcequ´au Katanga il n´y a pas des comptables. Je crois qu´il était ivre, il m´entend et je lui dis qu´il est ivrogne. Au Katanga, il n y a pas des comptables ? C´est sa mère qui est comptable?<br /> Priorité aux autochtones, ce n´est pas sorcier !<br /> Vous les fils de Kolwezi, êtes-vous des hommes véritables ? <br /> Comment vous laissez-vous piétiner par les autres ? Soyez braves comme nous vos pères. Refusez le contrôle et les amandes.<br /> (Propos retranscrits par Freddy Kilubi)
L
Stupeur<br /> Hier 14 novembre sur RTBF,des images des déplacés congolais de l’Est ont ému plus d’un observateur.Des congolais logés comme des animaux,rien avoir avec l’époque d’avant 18885.<br /> le gouvernement est incapable de fournir aux populations des tentes,alors qu’un parlementaire touche 4200 dollars us par mois.Ne parlons pas des ministres.<br /> Ceux qui distillent sur ce site une propagande sur l’efficacité de Joseph Kabila,ont-ils vu ces images?Au lieu de nous distraire avec des chantiers utopiques,qu’ils s’occupent de ceux qui souffrent à l’Est.Complicité ou incompétence?
D
Pas d’eau, pas d’électricité, la capitale se meurt»<br /> <br /> Par Le Potentiel<br /> <br /> Les Kinois font face à une pénurie d’eau et d’électricité. Actuellement, aucune commune n’échappe à cette difficulté, sauf quelques quartiers dans les communes de la Gombe et de Ngaliema habités majoritairement par les dignitaires du régime. Le terme délestage auquel sont habitués les Kinois a pris d’autres proportions. Autrefois, le délestage faisait un jour, actuellement il s’étend sur plusieurs jours. Devant cette difficulté qui a beaucoup duré, les Kinois ne croient pas à un retour rapide à la situation normale. Entre-temps, les vendeurs des bougies, du bois de chauffage et des braises se frottent les mains. Que dire de l’eau de la Regideso ? Il faut sortir en pleine nuit pour avoir l’eau. Cette entreprise publique procède aussi au rationnement, pas différent du délestage de la Snel. Les habitants de certains quartiers recourent à l’eau de puits. Une femme, avec un bidon d’eau en main, s’est écriée: «Pas d’eau, pas d’électricité, petit à petit Kinshasa se meurt».
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