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BANA CONGO
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23 mars 2007

KINSHASA: TIRS, LE CONSEIL DE SÉCURITÉ DEMANDE LE CESSEZ-LE-FEU

Les tirs continuent, il y a des blessés, on en a même ramené ici dans la cour de la Monuc, de différentes nationalités. Il y a aussi des morts, mais il nous est impossible de dresser un bilan car il y a une grande confusion" vient de référer à la MISNA Didier Rancher, porte-parole militaire de la Mission des Nations Unies en République démocratique du Congo (Monuc) contacté à Kinshasa. "Malgré l’appel au cessez-le-feu diffusé par Jean-Pierre Bemba vers 19 heures – a-t-il poursuivi - les affrontements n’ont pas encore cessé et les militaires, ceux de Bemba et ceux des Forces armées, occupent encore une partie du centre", autour de la résidence et des bureaux de M. Bemba. Les affrontements entre la garde armée de l’ancien vice-président et les soldats réguliers ont bloqué un grand nombre de civils dans les bureaux et les habitations de la zone, située dans le quartier de La Gombé. Des sources journalistiques ont dressé un bilan d’au moins trois civils tué, dont un employé du PNUD, mais pour l’instant la Monuc ne peut confirmer l’information. La MISNA a appris d’une source journalistique locale que l’ambassadeur du Nigeria avait été blessé aux jambes. Un nouvel appel au cessez-le feu vient d’être lancé, par le Conseil de sécurité de l’ONU : "les membres du Conseil enjoignent aux deux parties de cesser immédiatement les échanges de tirs, d'agir avec responsabilité et de résoudre leurs différends par des moyens pacifiques" et sont "particulièrement préoccupés des risques de débordement de la violence au dépens de la population civile, y compris des enfants", a dit l'ambassadeur d'Afrique du sud Dumisani Kumalo, qui préside le Conseil en mars, dans une déclaration de presse. Le Conseil a dit soutenir "les efforts de la Monuc pour aider à apaiser la situation et l'encouragent à aider à affronter ce défi en matière de sécurité en sauvegardant le processus politique en cours".

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