Mise au point de Bana-Congo.

I. Sur le mouvement Bana-Congo lui-même.

En juin  2004, des terroristes désignés sous l’appellation bizarre de "militaires dissidents" sèment la mort et la désolation à Bukavu et ses environs en tuant, violant et pillant de paisibles civils congolais sans raison. Au Congo, aucune réaction officielle ; à l’étranger la même chose, sauf à Bruxelles où un groupe de jeunes congolais se lèvent pour protester contre ce complot contre le peuple congolais. Des marches de protestation se tiennent à Bruxelles ainsi que des sit-in. C’est le début du mouvement que l’opinion bruxelloise connaîtra sous le nom de « Bana-Congo ».

Entre-temps, à Bukavu même, un officier supérieur congolais, nous citons le valeureux général MBUNZA MABE, va réagir pour mettre les bandits hors d’état de nuire.

A Bruxelles, on s’apprêtait à entrer aux élections législatives fédérales. Pour des besoins de manipulation d’un électorat belgo congolais, un certain politicien belge prend l’initiative de se mêler des affaires du Congo en appelant une rencontre avec des congolais ou belgo congolais de Bruxelles sinon de toute

la Belgique. Et

Comme on le voit souvent dans la vie des partis politiques du Congo ou des groupes de musique aussi, chaque fois que des résultats commencent à venir, il y a toujours l’une ou l’autre personne qui cherche à tirer seule la couverture de son côté ou à tenter de refaire la même chose ailleurs en son nom. Le mouvement Bana-Congo n’a pas échappé à cette loi, appelons-la comme ça, des partis politiques ou des orchestres congolais. Au point qu’aujourd’hui, des anciens membres de Bana-Congo qui n’en font plus partie s’amusent à semer la confusion dans les esprits des gens en se réclamant encore d’être des membres ou des dirigeants du mouvement tout en ne ratant pas des occasions de dire du mal sur le mouvement. Que plus personne ne se laisse tromper. Il n’y a pas trois mouvements Bana-Congo ; il n’y a pas deux mouvements Bana-Congo ; il n’y a qu’un seul mouvement Bana-Congo qui a son comité bien connu et un siège à Ixelles-Matongué, au salon de coiffure Bana-Congo. Ceux qui veulent parler sans titre au nom des Bana-Congo doivent d’abord dire avec qui ils se réunissent et où siègent-ils.

Le malheureux épisode d’argent derrière lequel se cachent parfois les égarés est arrivé sur la table par mon canal. Quelqu’un de ma belle-famille qui a de mauvaises fréquentations a pensé qu’il pouvait m’entraîner dans la voie de la corruption en me présentant une offre des autorités de Kinshasa. De bonne foi, l’offre a été soumise au comité de Bana-Congo pour dégager une position officielle. Mais l’appât du gain facile a poussé ceux qui crient fort aujourd’hui à aller pêcher en eaux troubles. Et ils ont été sanctionnés sans problème par le comité. Si demain, le même comité se trouve convaincu d’un mauvais comportement de ma part, il me sanctionnera aussi. Personne n’est le propriétaire de Bana-Congo. Et le seul comité de Bana-Congo est celui-ci :

-    Président : Aubin KIKONKA, qui vous parle ici ;

-    Vice-président : Samson CYBAYI

-    Secrétaire : Didier OSSUNGU

-    R.P. : DELVAUX KASONGO, PATRICK KANKU

-    Conseillers : Serge MULULA, Alif  NGANGA, Théo ILUNGA

II. Les patriotes congolais et les intellectuels congolais

Malgré les apparences, en réalité, le Congo ne manque de rien. Il a d’abondantes ressources naturelles mais aussi humaines. D’ailleurs, du côté humain, les compétences des congolais touchent presque toutes les disciplines scientifiques d’aujourd’hui et aux niveaux les élevés. Mais, le pays ne décolle pas. Ce n’est pas, à notre avis, par manque de compétence. Avec l’expérience des « cravatés » qui s’amènent avec des CV pour se faire recommander par un Louis Michel, ça doit plutôt être un problème de conscience, de solidarité, de dignité, de patriotisme,…

Si nous étions sérieux, c’est plutôt l’inverse qu’on devait voir : Louis Michel devait courir derrière une recommandation des congolais s’il souhaitait faire quelque chose au Congo. C’est le contraire que l’on voit. C’est donc une inversion des valeurs encouragée par les politiciens et les intellectuels congolais. Il n’est peut-être pas facile de redresser les choses mais il faut vouloir le faire et commencer.

Jusqu’à ce jour, le mouvement Bana-Congo n’a reçu qu’injures et mauvaise propagande de la part de certains intellectuels congolais. Ils sont libres de leurs convictions. Personne n’a osé nous suggérer des idées dignes de ces grands diplômés pour faire avancer les choses. Mais, chaque fois que nous avons osé prendre des initiatives, c’est alors qu’ils se sentaient inspirés pour nous barrer la route avec des injures ou des critiques souvent mal justifiées. Ce que nous dénonçons, ce qui nous révolte, comment eux qui sont soi-disant éclairés n’arrivent pas à le voir ? Ils  ne sont obligés d’être derrière des gens ! Ils peuvent aussi prendre des initiatives dans ce grand combat de libération et de souveraineté du Congo. Nous les appuierons pour de bonnes initiatives, favorables aux intérêts réels du Congo et des Congolais ; pas autrement.

III. L’actualité au Congo

Ce n’est pas par plaisir ni par souci de devenir célèbre que nous faisons des actions diverses pour le Congo, surtout ici à Bruxelles. Rappelez-vous cette farce de « militaires dissidents ». Eh bien, elle se poursuit tranquillement jusqu’à ce jour : un certain Laurent Nkunda continue ses œuvres sans jamais être inquiété et quand il a été un peu inquiété par le général Mbunza Mabe, il a été vite rassuré par un décret de Kanambe-Kabila qui a décidé de déplacer Mbunza Mabe au lieu de sanctionner et d’arrêter Nkunda. Nous ne voulons même pas parler de complicité.

Tout récemment, des civils au Bas-Congo protestent démocratiquement contre des anomalies dans les dernières élections du gouverneur car le Bas-congo est un bastion de l'opposition, l’armée de Kanambe-Kabila sort des obus et des roquettes et tire dans le tas avec plaisir et énergie. Au bilan, plus de 134 victimes selon

la MONUC. Pour

En Belgique, le Roi regne mais ne gouverne pas. La personne du Roi est sacrée. Bana-Congo s’oppose à cette visite annoncée du Roi au Congo car il risque d'être complice de tous ces crimes odieux, comment peut-on laisser certain politiciens belges manipuler le Roi et l'inciter au nom du Royaume de Belgique à légitime et soutenir le pouvoir dengereux des criminels et qui décime sa population.

La Belgique

                                                         Fait à Bruxelles, le 08 février 2007

www.banacongo.afrokblog.com

          Le Président,

                                                                              Aubin KIKONKA KILU KANDA